Morgan Bernadet

Cannabis for a better life

En haïku

Le coeur bleu et la gorge sèche, il se lève

Son corps mince tremble à mesure qu’il s’effrite

Le papillon, lentement se déploie

Au moment où j’écris, je ne sais pas par quoi commencer. Tellement de directions, de choses à dire… J’aimerai trouver les mots qui vous permettraient de me voir tel que je me vis. Après avoir passé la moitié de ma vie à me cacher pour ne pas prendre le risque d’être vu, aujourd’hui je meurs d’envie d’être vu exactement là où je suis, comme je suis.

C’est devenu vital. Comme une manière évidente pour moi d’exister.

Les mots…

J’ai toujours aimé les mots, ils ont été la première forme d’expression qui m’a permis de me dire. Enfant, la réalité était pour moi source de frustration et de limite. À travers les livres, je plongeais dans des mondes qui m’appartenaient et je pouvais rêver librement. Puis, en grandissant, les mots eux aussi ont grandi en moi, jusqu’à sortir de ma main : j’ai commencé à écrire, et ainsi à ouvrir ma première porte vers le monde. Dès cet instant, j’ai tissé un fil entre mon silence intérieur et le monde qui m’entoure, et j’ai ressenti les prémices d’une expression qui n’était encore qu’un balbutiement.

Aujourd’hui, ce fil continue de relier le mouvement qui m’habite à celui du monde qui m’entoure et me permet de me sentir vivant et d’appartenir au monde d’une façon précieuse et particulièrement nourrissante.

…Les relations…

Les relations humaines m’ont toujours fasciné. Il m’a toujours semblé que les interactions entre les personnes obéissaient à des règles précises. Enfant plutôt timide, obéir à ces règles m’évitait de « sortir du rang » et de m’exposer à d’éventuelles représailles, selon ma vision d’alors. Mais en grandissant, elles sont devenues comme un carcan et je souffrais de la distance que je ressentais avec moi-même et avec les autres.

Puis je suis tombé amoureux et la connexion ainsi que l’ouverture que j’ai ressentie alors ont été un déclencheur : j’aspirais à plus, j’avais besoin de plus.

Mon cheminement m’a amené à travailler avec les enfants et à évoluer dans le milieu socio-éducatif, en tant qu’animateur.

…L’empathie…

Une rencontre a été un véritable tournant dans ma vie : la Communication Nonviolente. C’est lors d’un stage avec Yoram Mosenzon que j’ai découvert la clé manquante : l’empathie, un espace sacré d’accueil et de non-jugement qui m’a offert la sécurité dont j’avais besoin pour plonger dans ma vulnérabilité la plus profonde et vivre la connexion dont je rêvais. Après ça, quelque chose avait changé. Je ne cherchais plus à m’améliorer pour être un « meilleur » humain, « plus » vivant, « plus » connecté, « plus » aimant, mais j’avais comme intention de m’aimer simplement, là où je suis, tel que je suis, pour que tout ce qu’il y a d’humain, de vivant et d’aimant en moi puisse naturellement se déverser dans ma relation à moi et aux autres.

…La Communication vulnérable

Et aujourd’hui, c’est cette intention qui m’amène à proposer des accompagnements et des initiations à la Communication vulnérable, pour offrir ce qui fait tellement de sens pour moi et qui me rapproche de la relation que j’adore vivre,

avec moi,

avec l’autre.

Mes formations et expériences

Là où il y a du vide

Il y a du plein

Qui attend d’être vu

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Accompagnements

La Communication
vulnérable